Le pin blanc de Provence
Il est reconnaissable à sa silhouette sculptée par le vent et à son écorce gris-brun tâchée d’ocre. Ses fleurs en forme de cônes deviennent des pommes de pin qui grandissent pendant deux ans sur l’arbre. Les graines qui s’y trouvent sont munies de petites ailes qui leur permettent d’être disséminées par le vent.
Le pin d’Alep est très inflammable mais se régénère rapidement après un incendie. Le feu favorise en effet l’ouverture de ses cônes, qui en libérant les graines permettent à l’espèce de repousser rapidement sur les sols dénudés.
Son nom est le fruit d’une erreur du botaniste écossais Philip Miller, car c’est une autre espèce de pin qui pousse dans la région d’Alep. Le pin d’Alep prospère en effet sur les côtes méditerranéennes, et plus particulièrement en Espagne et en Provence : il est d’ailleurs également appelé « pin blanc de Provence ».
Nom scientifique : Pinus halepensis
Habitats naturels :
Floraison : de mars à avril
« Lorsque le soleil tombe d’aplomb, la mer, presque noire, est comme endormie entre les deux promontoires de rochers, dont la blancheur se chauffe de jaune et de brun. Les pins tachent de vert sombre les terres rougeâtres. C’est un vaste tableau, un coin entrevu de l’Orient, s’enlevant dans la vibration aveuglante du jour. »
Émile Zola
Le saviez-vous ?
Autrefois, on entaillait l’écorce du pin d’Alep avec une lame, ce qui naturellement fait couler sa sève. Cette résine très pure était ensuite transformée en essence de térébenthine, dont on faisait des médicaments, des produits nettoyants ou des solvants pour la peinture.
Enjeu de conservation
Ma contribution pour le protéger
- Je reste sur les sentiers.
- Je touche uniquement avec les yeux.