Exercice anti-pollution à Callelongue

01 mai 2017

L’Embarcation d’Incendie et de Sauvetage (EIS) avec son canon à eau dirige la nappe d’hydrocarbure vers la zone de récupération. © Marie-Anaïs Lien/PNCal

Ces marins-pompiers en formation (avec un pantalon bleu, un manteau rouge, un gilet de sauvetage et un casque orange) délimitent la zone interdite au public, protégent la zone de récupération et mettent en place les moyens de récupération (ici une pompe avec un débit de 500 L/min !) et de stockage primaire. © Marie-Anaïs Lien/PNCal

Le barrage empêche l’hydrocarbure (HC) de s’étendre en dehors de la zone délimitée et son positionnement permet de concentrer l’HC dans la zone de récupération. Dans le cas présent, il empêche l’HC d’atteindre le port de Callelongue. © Marie-Anaïs Lien/PNCal

Ces marins-pompiers mettent en place un barrage pour empêcher l’hydrocarbure d’atteindre le port de Callelongue et favoriser son aspiration par la pompe. © Marie-Anaïs Lien/PNCal

La pose de bâches est importante pour éviter l’infiltration de polluants dans les sols et ainsi protéger la zone de récupération et stockage primaire. © Marie-Anaïs Lien/PNCal

L’exercice prenant fin, les marins-pompiers rejettent l’eau accumulée dans la cuve, durant l’exercice, dans la mer, puis rangent le matériel. © Marie-Anaïs Lien/PNCal

Une cuve du Bataillon de marins-pompiers de Marseille peut contenir jusqu’à 5 m3 de liquide, soit 5 000 L d’eau et d’hydrocarbure ! Après un temps de décantation, l’eau est purgée et l’hydrocarbure, récupéré. © Marie-Anaïs Lien/PNCal

Le 26 avril, 25 marins-pompiers du Bataillon de marins-pompiers de Marseille se sont réunis dans la calanque de Callelongue, en cœur du Parc national des Calanques, pour s’entraîner à traiter une pollution en mer par hydrocarbure consécutive au naufrage simulé d’un navire de plaisance.

L’opération, un exercice anti-pollution, a été une véritable réussite ! Elle a confirmé l’efficacité de l’action terrestre et maritime des marins-pompiers ainsi que du matériel utilisé pour les différentes phases du chantier : le confinement (barrage), la récupération (pompe) et le stockage primaire (bacs). Plusieurs agents du Parc national, présents lors de l’exercice, ont également été sensibilisés à cette procédure de lutte contre la pollution en mer. Le temps est passé très vite entre l’alerte donnée (appel du 18) et la reconnaissance des lieux, jusqu’au stockage du polluant sur une zone spécialement préparée à cet effet : environ 3h. Pour information, le principe du pollueur/payeur est systématiquement recherché quand il s’agit d’aborder la partie administrative et juridique de ce type d’opération.

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